in

Et si votre manque d’énergie venait simplement… d’un manque de contacts humains ?

Vous avez beau bien dormir, manger équilibré, marcher chaque jour… et pourtant, vous vous sentez parfois vidée, ramollie, sans ressort, surtout en ce mois d’octobre où la lumière baisse et les journées raccourcissent. Et si, au fond, votre coup de pompe ne venait pas (seulement) d’un manque de sommeil ou de vitamines… mais d’un manque de contacts humains quotidiens ? Dans un monde qui valorise l’autonomie et les écrans, il est si facile d’oublier à quel point les liens, le toucher, la simple présence des autres, agissent sur notre énergie profonde. Osons questionner ce besoin vital, souvent mis de côté, alors qu’il pourrait bien être l’ingrédient manquant pour retrouver du peps au cœur de l’automne.

Redécouvrir la force des liens : comment le contact humain booste naturellement notre énergie

Le toucher dans notre quotidien moderne : un besoin oublié ? Malgré des dizaines de messages échangés chaque jour, les moments de vrai contact – une poignée de main, une accolade, une main posée sur l’épaule – se raréfient. Cette année encore, beaucoup jonglent entre travail à distance, emploi du temps serré, et sollicitations numériques. Pourtant, notre corps n’a pas oublié ses besoins premiers : le contact physique, même discret, nourrit notre équilibre. Dans la culture française, la bise, la tape amicale ou l’étreinte étaient autrefois des rituels presque sacrés. Aujourd’hui, l’habitude se perd, parfois par pudeur, parfois par automatisme… mais à quel prix pour notre vitalité ?

Ce que dit la science : le rôle de l’ocytocine et du cortisol dans notre vitalité Quand on évoque l’énergie, on pense alimentation, hydratation, repos. Or, il existe dans notre organisme des messagers puissants : l’ocytocine, l’hormone du lien, et le cortisol, hormone du stress. Loin d’être de simples concepts, ces substances influencent directement notre tonus et notre sérénité. Le toucher, par exemple, stimule la sécrétion d’ocytocine et fait baisser le cortisol : on se détend, on récupère mieux, on résiste aux coups de mou. À l’inverse, une absence régulière de contact physique agit comme un carburant pour la fatigue et l’épuisement moral. Voilà la clé : notre énergie globale dépend aussi des relations concrètes, pas uniquement de notre hygiène de vie.

Pourquoi l’éloignement social mine notre résistance au stress Dès que l’on s’isole trop, ou que l’on laisse le lien humain s’effilocher (même sans le vouloir), notre carapace finit par s’amincir face au stress et aux aléas du quotidien. Les petits soucis semblent peser plus lourd, les efforts coûtent davantage d’énergie. Il ne s’agit pas nécessairement de grandes solitudes, mais bien de ce manque de présence et de chaleur humaine… si familière à la culture française, où l’on partage volontiers un plat, une discussion ou une marche à plusieurs. En renouant avec de vrais moments partagés, on recharge aussi sa résistance intérieure.

Remettre du lien dans sa vie : des gestes simples qui rechargent nos batteries

Se reconnecter par le toucher : quelles pratiques adopter sans forcer Parce que certaines personnes sont plus réservées, ou que les contextes professionnels n’invitent pas à la proximité, il est essentiel de trouver des moyens naturels d’inclure du contact dans sa vie. Un câlin à ses enfants, une caresse au chien, une main sur l’épaule d’une amie lors d’une promenade, ou même un massage entre proches : autant de gestes qui, sans être intrusifs, stimulent l’ocytocine et apaisent le mental. On peut aussi miser sur les activités collectives : une séance de danse, de sport, ou encore un atelier créatif partagé, sont autant d’occasions d’être en lien physique, même indirectement.

Petits rituels et moments-clés où la connexion change tout Le matin, un simple bonjour chaleureux à la boulangère, un brin de conversation dans le bus ou un sourire sincère à un voisin… ces échanges ne paraissent rien, mais ils agissent comme des recharges express. La routine du dimanche ? Profiter d’un marché, d’un goûter entre amies, ou même d’une séance de stretching à deux dans le salon. Les moments partagés, même courts, ancrent la journée dans une dynamique différente. Cela tombe bien, l’automne s’y prête, avec ses invitations à cocooner, à cuisiner ensemble ou à préparer Halloween !

Rétablir l’équilibre même à distance : astuces pour cultiver le lien Pour celles qui vivent loin de leurs proches, ou dont le planning est chargé, pas de panique. On peut créer de la présence malgré la distance : appels téléphoniques, messages vocaux, visioconférences où on se raconte sa journée, petit colis ou carte postale envoyés de temps en temps. Un rituel partagé à distance (par exemple, préparer la même recette et la déguster « ensemble » au téléphone) fait des merveilles contre la morosité saisonnière !

Faire du contact une ressource quotidienne : les conseils du coach pour passer à l’action

Braver l’autocensure et proposer le contact en douceur Le plus grand obstacle ? Souvent, c’est soi-même ! On n’ose pas, on a peur de déranger ou de paraître envahissante. Pourtant, il existe tant de façons d’initier le lien sans forcer : proposer une marche, un atelier cuisine, ou, tout simplement, demander « peux-tu m’aider pour ça ? », ce qui est déjà une forme de rapprochement. Oser la bienveillance, c’est déjà transformer l’ambiance autour de soi.

Des variantes pour tous : s’adapter à chaque contexte, chaque rythme Chaque personne, chaque famille, chaque groupe d’amies a ses codes. Certains apprécient les accolades, d’autres préfèrent une présence discrète. L’important, c’est de trouver la juste dose pour chacune, sans pression et sans se juger. Dans cette période de l’année qui invite au repli, saisir chaque occasion de partager un moment, un geste, une parole chaleureuse, fait déjà toute la différence.

Transformer cette prise de conscience en force durable Prendre soin de ses liens humains, ce n’est pas un « plus », c’est une ressource aussi concrète que l’alimentation ou l’activité physique. Inclure quotidiennement un geste, un mot, une attention, fait baisser le niveau de cortisol, augmente l’ocytocine et soutient l’énergie du corps comme celle de l’esprit. Ce que la routine grignote, reprenons-le comme une force vitale pour traverser l’automne… et toutes les saisons difficiles.

Routine express : 5 gestes pour « recharger ses batteries » au quotidien

  • Deux minutes de câlins ou de caresses à votre animal de compagnie
  • Un appel ou un message vocal quotidien à une personne proche
  • Un bonjour chaleureux ou un compliment à une collègue
  • Une pause collective (café, marche, yoga) avec votre entourage
  • Un automassage rapide des mains ou des épaules

Tableau récapitulatif : fatigue et solution énergie-lien

Ressenti de fatigueSolution « lien »Effet observé
Baisse d’entrain le matinSerrage de main ou bise à ses prochesDynamisme relancé
Stress en fin de journéeMoment de partage (goûter ou promenade)Tension relâchée
Sensation d’isolementAppel vidéo ou message à une amieSentiment de soutien et de connexion
Coup de pompe physiquePetit massage ou contact peau à peauSensation d’apaisement, regain d’énergie

On l’oublie : le manque de toucher physique régulier entraîne une hausse du cortisol et diminue la production d’ocytocine, ce qui affaiblit l’énergie globale et la résistance au stress. Mais il suffit de réintroduire un peu de lien au cœur du quotidien pour sentir la différence, même (et surtout) durant ces périodes où tout invite à l’isolement. Prête à tenter l’expérience dès cet automne ?