Sous les couettes, le corps se fige, l’esprit s’agite. Qui n’a jamais tourné en rond dans son lit, hanté par des nuits entrecoupées et un sommeil qui tarde à venir ? Alors qu’octobre s’installe, avec ses journées qui raccourcissent et cette luminosité capricieuse, le besoin de cocooning prend le dessus. Mais attention à ne pas confondre repos bienvenu et immobilisme délétère. Car oui, quand le corps bouge trop peu, c’est le sommeil qui en pâtit… et la facture peut s’avérer lourde.
Bouger peu, c’est tendre la perche aux nuits agitées
La sédentarité s’est parfaitement installée dans nos rythmes modernes : transports assis, réunions interminables, séries à la chaîne… sans même parler du télétravail qui nous cloue à la chaise. Résultat : l’organisme, privé de mouvement, oublie ce que c’est que de « dépenser » son énergie, celle qui permet d’accueillir une fatigue saine en fin de journée. Dormir devient alors une épreuve : on met plus de temps à trouver le sommeil, les réveils nocturnes se multiplient, et le matin ressemble plus à un marathon qu’à un doux réveil.
Le manque d’activité physique brouille le message d’alarme que nos muscles envoient au cerveau le soir venu. Ce signal, simple mais puissant, ordonne à l’organisme de ralentir, de s’apaiser, pour mieux s’endormir. Quand il manque, le corps garde la pédale d’accélérateur enclenchée, malgré la fatigue ressentie, et le cerveau, toujours en éveil, rechigne à passer la main au sommeil réparateur.
Pourquoi la sédentarité chamboule notre sommeil
Rester immobile diminue la sécrétion naturelle de certaines hormones essentielles à la régulation du sommeil, comme la mélatonine. À force de manquer d’activité, on désynchronise peu à peu l’horloge interne, celle qui régule l’endormissement et les cycles nocturnes. Et avec l’arrivée de l’automne, quand la lumière diminue, la moindre dose d’activité physique peut faire toute la différence pour resynchroniser notre organisme et limiter cette fameuse fatigue de saison.
Les bienfaits méconnus de l’activité physique sur l’endormissement
Pratiquer une activité régulière — même modérée — favorise l’arrivée d’une fatigue physiologique, celle qui glisse doucement vers un sommeil profond et réparateur. L’exercice libère aussi les tensions accumulées dans la journée : le corps se détend, l’esprit aussi. C’est tout un cercle vertueux qui se met en place…
Ce que l’on sait moins : l’activité physique stimule la production d’endorphines et d’autres médiateurs du bien-être qui apaisent l’anxiété et facilitent le lâcher-prise, deux alliés de choix pour mieux dormir. Un effet particulièrement visible en automne, quand le moral a tendance à flancher avec la baisse de luminosité.
Intégrer 30 minutes de mouvement par jour : la méthode simple qui change tout
La clé pour retrouver des nuits sereines pourrait bien se résumer à une règle d’or : bouger au moins trente minutes par jour. Une durée accessible, même pour les agendas surchargés ou les personnes moins motivées. En dessous, le risque de troubles d’endormissement et de réveils nocturnes augmente considérablement. Alors, mieux vaut prévenir que guérir… et l’automne est la saison parfaite pour s’y mettre tout en douceur.
Comment trouver le bon moment et la bonne activité
Pas besoin de viser la performance, ni de s’imposer des séances intensives. Ce qui compte, c’est la régularité. L’idéal ? Installer une routine, adaptée à ses contraintes, qui ne se vit ni comme une corvée ni comme une compétition. Le matin permet de se réveiller en douceur, la pause déjeuner réveille le corps, la fin d’après-midi ou la sortie du bureau libèrent les tensions d’une journée bien remplie.
Et la bonne nouvelle, c’est qu’il existe mille façons de bouger : marche énergique, petits exercices de mobilité, vélo, étirements dynamiques, yoga, danse ou même ménage actif… L’essentiel : y prendre plaisir. Et si possible de le faire en extérieur pour profiter de la lumière naturelle, encore plus précieuse en octobre.
Adapter l’exercice à son rythme pour optimiser son sommeil
Chacun son rythme, chacun ses contraintes ! L’essentiel est d’y aller progressivement. Si trente minutes d’un coup semblent trop, elles peuvent être fractionnées : dix minutes ici, dix minutes là, pour cumuler en fin de journée ce quota magique qui fait la différence sur le sommeil.
Privilégiez les activités douces en soirée, qui favorisent la détente : quelques postures d’assouplissement, un peu de respiration profonde, une balade paisible après le dîner… De quoi préparer le corps à se relâcher, pour un endormissement facilité et moins de réveils nocturnes.
Les conseils du coach pour ne plus laisser le corps au repos… et le sommeil tranquille
Se remettre en mouvement, c’est sortir du cercle vicieux : fatigue de la sédentarité, agitation intérieure, nuits éclatées… Place au cercle vertueux du mieux-être !
Astuces pour se motiver les jours sans énergie
- Se fixer des objectifs réalistes : pas la peine de viser le marathon, un trajet à pied ou des étirements sur le tapis du salon, c’est déjà ça de gagné.
- Enclencher le mouvement dès le matin : trois minutes de mobilisation articulaire suffisent pour activer son corps et éviter la léthargie.
- Multiplier les petites occasions : préférer les escaliers à l’ascenseur, marcher en téléphonant, faire dix squats en attendant le café…
- Tenir son engagement par écrit : cochez chaque journée active sur le calendrier, rien de plus motivant que de voir sa progression.
- Inviter une amie ou la famille à bouger ensemble : à deux ou trois, on se motive plus facilement… et on rit davantage !
Variantes et encouragements pour persévérer et progresser
Les envies et les journées changent, l’essentiel est de rester à l’écoute de son corps. Il ne s’agit jamais de forcer, mais de garder le mouvement comme une habitude, même quand l’énergie se fait rare.
Pour évoluer, testez plusieurs activités, jonglez avec les durées, alternez intensités et ambiances. N’hésitez pas à échanger avec d’autres, piocher de nouvelles idées, et surtout, soyez bienveillante avec vous-même : chaque pas compte !
Petit tableau comparatif pour trouver sa solution :
| Problème | Solution conseillée | Bénéfice |
|---|---|---|
| Problèmes d’endormissement | 30 min de marche après le dîner | Endormissement facilité |
| Réveils nocturnes | Quelques étirements doux le soir | Sommeil plus profond |
| Fatigue au réveil | 5 à 10 min de mobilisation matinale | Vitalité accrue |
| Humeur en berne | Danser sur sa chanson préférée | Moral reboosté |
L’essentiel à retenir : moins de trente minutes de mouvement par jour augmente les troubles du sommeil, mais quelques ajustements dans vos routines suffisent à transformer vos nuits.
Quand le besoin de cocooning se fait plus pressant à l’automne, glisser un peu de mouvement dans la journée n’est pas qu’un luxe : c’est la meilleure astuce pour passer des nuits plus paisibles et des journées plus légères. Pourquoi ne pas faire de ce soir le début d’une nouvelle habitude pour mieux dormir ?

