Ne pas s’apercevoir qu’on est enceinte semble incroyable. Et pourtant, les dénis de grossesses ne sont pas des cas isolés parmi les futures mamans. Retour sur le déni de grossesse, ce phénomène physique et mental assez exceptionnel…
Le déni de grossesse, vous en avez sans doute déjà entendu parler, par vos copines, dans les films, ou connaissez quelqu’un à qui cela est arrivé. Pourtant, les spécialistes communiquent peu sur cette mystérieuse pathologie, qui semble encore aujourd’hui relativement taboue. Car être enceinte sans s’en apercevoir, avouez que ça peut troubler… Explications.
Qu’est-ce que le déni de grossesse, au juste ?
Il s’agit d’une pathologie particulière relativement « spectaculaire », dont bien des gens ont du mal à croire : être enceinte sans le savoir, et sans en avoir les symptômes habituels, puis accoucher du jour au lendemain, sans jamais avoir eu le ventre d’une femme enceinte. Un cas impressionnant qui relève souvent de la psychologie.
Une pathologie avant tout psychologique
Si le déni de grossesse reste relativement méconnu, il toucherait pourtant, chaque année, environ trois femmes sur 1000. Le cerveau de celles-ci semblerait comme vouloir faire oublier, de manière inconsciente, à leur corps qu’il porte un enfant, sorte de stratégie de protection contre, souvent, un drame social ou psychologique, comme un viol par exemple. Il existe aussi un déni de grossesse dit partiel qui peut se détecter une fois que les symptômes d’une grossesse ont été détectés par le médecin ou la mère, souvent rencontré chez les adolescentes. À partir de ce moment, le cerveau lâche prise et le ventre commence à s’arrondir rapidement.
Quels sont les symptômes d’un déni de grossesse ?
Ce qui le rend plus difficile encore à diagnostiquer, c’est que le déni de grossesse se caractérise par une quasi-absence des « symptômes » de la grossesse ! Pas d’arrêt des règles, pas de prise de poids ni de ventre arrondi, rien qui ne trahit une grossesse, rendant impossible aux proches de la « malade » de déceler son état. La femme s’en aperçoit ainsi juste avant d’accoucher, quelques jours dans le meilleur des cas.
Dans le cas d’un déni de grossesse dit total, la femme, au moment d’accoucher, ne comprend toujours pas de quoi il s’agit, pensant plutôt à des coliques ou une gastro-entérite, la conduisant souvent à l’hôpital en raison de fortes douleurs.
Découvrez le témoignage d’une femme qui a vécu l’expérience : « J’ai appris ma grossesse 4 jours avant mon accouchement ».
Et vous, avez-vous déjà entendu parler du déni de grossesse ? Connaissez-vous dans votre proche entourage des mamans à avoir accouché sans s’en être rendu compte, ou presque ? Partagez-nous votre expérience en commentaire !