Vous détestez les épinards, nature ou à la crème ? Vous avez les choux de Bruxelles en horreur sans connaître la raison de votre haine sans nom envers ces aliments ? Sachez que tout ne dépend pas de vous… Votre bébé pourrait bien en venir à détester tout autant ces aliments !
Tous les goûts sont dans la nature. L’alimentation d’une femme enceinte jouerait un rôle prépondérant dans les préférences alimentaires de son enfant, même après la naissance et particulièrement si elle allaite. Car le goût des aliments absorbés se retrouve dans le lait maternel consommé par le bébé. Si votre alimentation est variée, votre nourrisson va acquérir un échantillon de goûts diversifiés. Mais tout n’est pas aussi simple que ça.
C’est votre mère la responsable de vos dégoûts alimentaires !
Votre maman vous a de tout temps rabâché d’avaler ces brocolis peu ragoûtants ? Derrière ses airs moralisateurs, ce que vous ne saviez pas, c’est qu’elle n’aimait pas ça, elle non plus ! La cachottière.
Très tôt, le fœtus se familiarise avec les goûts qui se retrouvent dans le liquide amniotique, lui permettant de décider de ses préférences. Cette affection pour tel ou tel aliment persistera plusieurs mois voire plusieurs années après la naissance. Si pendant votre grossesse, vous avez été dégoûtée d’un aliment, votre enfant aurez certainement plus de mal à l’accepter en grandissant.
Les premières années de vie sont cruciales
Les scientifiques affirment que les premières années de vie du bébé sont les plus influentes. Jusqu’à l’âge de deux à trois ans, les enfants mangent de tout. Profitez de cette période pour leur proposer un large panel d’aliments ! Un mauvais souvenir avec un légume par exemple, peut suffire à l’en dégoûter pendant de nombreuses années.
Lien entre dégoût pour certains aliments et mémoire
C’est le cerveau qui s’occupe de trier et stocker les émotions liées aux repas et aux aliments. Au fil du temps, votre enfant pourra déclencher une passion ou une aversion pour tel ou tel aliment, sans qu’il s’en rende compte. Les goûts et les dégoûts alimentaires sont ainsi incrustés dans la mémoire, qui enregistre une image sensorielle de chacun d’entre eux.
Et vous, quels aliments pensez-vous ne pas apprécier autant que votre bébé ? Partagez-nous votre avis en commentaire !