Emily Dover est une fillette australienne âgée de cinq ans, atteinte d’une pathologie rarissime : la maladie d’Addison. Cette affection surprenante va devoir contraindre ses parents à déclencher la ménopause de leur fille par le biais d’un traitement très coûteux.
Une puberté à l’âge de deux ans, des règles à quatre
À l’âge de deux ans seulement, la petite Emily Dover a vu sa poitrine se développer et de l’acné apparaître sur son visage, comme c’est le cas pour la plupart des adolescentes. Ensuite, à l’âge de quatre ans, la fillette a eu ses règles et a commencé à développer une pilosité particulièrement conséquente. C’est en observant ces symptômes irréalistes pour son âge que le verdict tombe comme un coup de massue : la jeune fille a contracté la maladie d’Addison.
La maladie d’Addison, une pathologie extrêmement rare
La maladie d’Addison, ou insuffisance surrénalienne se génère par un défaut de sécrétion des hormones produites par les glandes surrénales. Extrêmement rare, cette pathologie entraîne plusieurs symptômes : baisses de tension, douleurs abdominales, fatigue ou dépression. Cette maladie est connue depuis le XIXe siècle, décrite pour la première fois par le Britannique Thomas Addison. Elle toucherait que très peu de personnes chaque année (quatre à six nouveaux cas par million d’habitants).
Un traitement coûteux qui implique de déclencher la ménopause
La mère d’Emily a évoqué la difficulté de lui « expliquer ce qui se passe ». Même si « elle sait qu’elle est différente ». Et qu’au-delà de cette différence, la petite fille semble être « très consciente de son corps. Aussi incroyable que cela puisse paraître, Emily, désormais âgée de 5 ans, va suivre un traitement lourd dont le but est de déclencher sa ménopause.
Malheureusement, ce traitement coûteux ne peut être assumé par la famille d’Emily. Cette dernière a lancé une campagne de financement participatif sur GoFundMe afin d’obtenir l’aide des internautes.
Avec SciencePost.fr
