Découvrez dans cet article quelles sont les matières à privilégier lorsque vous faites votre shopping, et quels labels choisir pour aller vers une mode plus éthique.
Elles grattent, et nous donnent souvent envie de les découper une fois nos vêtements dans le placard… Pourtant, les étiquettes sont très importantes pour comprendre la composition des habits que nous portons, et lutter contre les dégâts que l’industrie textile peut provoquer, autant sur le plan environnemental, qu’humain et sanitaire.
Comprendre l’étiquette de ses vêtements : les matières naturelles
Comme c’est le cas pour la composition de nos produits cosmétiques ou d’entretien, il est logique de privilégier des tissus et matières naturelles pour nos vêtements. En l’occurrence, des fibres obtenues à partir de végétaux, comme le lin, le coton, le chanvre ou même l’ortie.
Attention, car sont également considérées comme matières naturelles celles d’origine animale (cuir, laine ou soie). Pour les consommatrices vegan, c’est donc un point important à connaître pour ne pas se faire avoir.
Alors, pourquoi privilégier les matières naturelles ? Tout simplement parce qu’elles sont biodégradables (quand elles n’ont pas été teintes) et recyclables. Par contre, elles sont aussi très gourmandes en eau (en particulier le lin, le coton et le cuir). Si un label ne le spécifie pas, leur fabrication a pu demander l’utilisation de pesticides ou de produits chimiques.
Et les matières artificielles ?
Face aux matières naturelles, on retrouve les fibres artificielles, qui s’obtiennent souvent à partir de composés naturels modifiés. Dans cette catégorie, on retrouve par exemple la viscose. Celle-ci est fabriquée à partir de fibre de bois et transformée par un processus chimique. On retrouve aussi l’acétate et le lyocell, une fibre issue de la pulpe d’eucalyptus.
Parmi les autres fibres artificielles le plus couramment utilisées par l’industrie textile, on peut également citer celles conçues à partir de maïs (l’Ingeo), de lait, de bambou ou encore de pin blanc (Lenpur). Sans oublier les fibres dérivées de la pétrochimie comme l’acrylique ou l’élasthanne.
L’avantage de ces matières ? Elles sont souvent moins coûteuses pour les fabricants (ce qui explique qu’elles soient privilégiées par les géants du prêt-à-porter – Mango, Zara et consoeurs). Cela dit, certains grands magasins commencent à changer d’approche en développant leurs premières collections écologiques (comme la gamme de pyjamas en coton bio disponible dans le catalogue Auchan).
Cependant, ces fibres sont aussi moins durables, et polluent les océans par leurs microparticules de plastiques, évacuées à chaque lessive. Mieux vaut donc privilégier le lyocell (recyclable à 97%) et le polyester recyclé.
Quels labels choisir pour des vêtements plus respectueux de l’environnement ?
Parce qu’il s’avère assez difficile pour les consommateurs de déchiffrer l’étiquette de leurs vêtements, il existe des labels qui peuvent les orienter sur les conditions écologiques et sociales dans lesquelles ont été produits leurs habits. C’est le cas par exemple des certifications GOTs, de l’Écolabel Européen, ou encore du label OekoTex.
Certaines marques sont également connues pour être écoresponsables (et de plus en plus abordables), mettant en avant une fabrication en France ou en Europe, et une plus grande transparence sur les matières qu’elles utilisent. Pour des vêtements homme ou femme, vous pouvez par exemple vous tourner vers People Tree.
Devenir une consommatrice responsable demande un peu de temps et de recherche. Mais grâce à ces informations, vous pourrez vous tourner vers une mode éthique et des vêtements non seulement éco-responsables, mais aussi tendance et abordables !
