Les règles, on en a déjà assez pour ne pas en rajouter. N’avez-vous jamais entendu ces noms de code horripilants, pour surnommer ses règles ? En voici un joli florilège.
Adolescente, il en fallait peu pour que vous rougissiez au simple fait d’évoquer vos menstruations. Surtout quand votre ongle Henri, si délicat, vous exposait sa façon d’expliquer la sexualité et vos « ragnagnas ». Et vous, comment appelez-vous vos pertes mensuelles dans votre jargon ? On a toutes eu son langage codé au lycée quand on les évoquait entre copines ! Mais il y a certaines appellations qu’on ne supporte pas… Figureront-elles dans cette liste ? Voici 15 façons populaires de surnommer ses règles.
1/ Avoir ses ragnagnas
Le Wiktionary indique que le terme ragnagna peut-être une onomatopée exprimant nos récriminations lorsqu’on est affectées par ce désagrément… Mouais.
2/ Avoir le melon qui se fend (Japon)
Les Japonais ont des expressions bien imagées, pour évoquer les règles et l’anatomie féminine…
3/ Recevoir les courriers de Rome
Cette expression qui désignait l’arrivée des règles menstruelles daterait du XVIIe siècle, en référence à la couleur rouge de la robe des cardinaux.
4/ Avoir sa semaine de Ketchup
Vous aurez compris l’allusion…
5/ Avoir ses cardinales
Une allusion à la couleur de l’habit du cardinal.
6/ Avoir ses parents de Montrouge
Une expression argotique qui ne désigne pas uniquement des parents venant de la ville de banlieue parisienne…
7/ Recevoir son cousin Flo (USA)
Une expression utilisée aux États-Unis pour désigner le flux de ses règles (Flow, en anglais).
8/ Avoir ses lunes
La racine du terme menstruation signifie « changement de lune ». Autrefois, on se calquait sur les phases de la lune pour prévoir l’arrivée de ses règles. Les Indiens d’Amérique du Nord pensent que la lune est une femme réelle, la première à avoir existé. Lorsque celle-ci est décroissante, ils la qualifient d »‘indisposée », au sens où ce même mot est utilisé en France comme synonyme de menstruation.
Une façon de surnommer ses règles plutôt positive, et pour le moins poétique. Si on ne devait garder qu’un surnom pour qualifier ses menstruations, ce serait celui-là !
