Combien de fois par semaine les autres font l'amour ?

Êtes-vous de celles qui ont un appétit insatiable en matière de sexe ou vous contentez-vous plutôt de vous retrouver sous la couette avec votre moitié une fois tous les six du mois ? Une récente étude montre en tout cas que le nombre de rapports sexuels au sein des couples est globalement en baisse. La majorité de ceux de plus de 25 ans compterait en effet à leur actif seulement trois rapports par mois.

En 2004, une étude menée par l’urologue américain Harry Fish montrait que les couples dont l’âge est compris entre 30 et 50 ans avaient en moyenne deux rapports sexuels par semaine. Une nouvelle étude menée aux Pays-Bas estime elle, que cinq personnes sur six n’auraient pas plus de trois rapports par mois.

Une baisse de libido liée à l’âge

L’étude prend la forme d’un sondage auprès de 17 000 personnes à qui on a posé des questions sur leur vie intime, auxquelles les réponses devaient être très détaillées. D’autres chiffres ont également été évoqués : 84 % des hommes et 67 % des femmes ont avoué pratiquer la masturbation. 40 % d’hommes ont d’ailleurs déclaré se masturber chaque semaine contre 14 % de femmes. Selon les résultats, cette baisse de libido aurait un lien avec l’âge. 85 % des personnes interrogées dont l’âge est compris entre 25 et 39 ans ont affirmé avoir eu des rapports sexuels durant les six derniers mois. Les personnes de 70 ans et plus ont été 51 % à répondre par l’affirmative, dont 62 % étaient en couple.

Netflix le fautif ?

Questionnée sur la chaîne de radio hollandaise, la thérapeute Rika Ponet a estimé que la baisse de la libido visible dans les chiffres serait due à plusieurs facteurs. Premièrement, il est possible que les personnes interrogées aient été plus honnêtes dans leurs réponses que lors des études antérieures. Par ailleurs, l’experte fait un lien avec l’engouement pour les séries télévisuelles (notamment sur Netflix), expliquant qu’après avoir passé des heures à visionner leurs séries préférées, les individus pourraient montrer des signes de fatigue et donc une absence de motivation à faire l’amour.

Évidemment, cette étude est à prendre avec des pincettes compte tenu de l’analyse de la thérapeute, mais également au niveau de l’échantillon de personnes ayant participé à l’étude. Nul doute que l’activité sexuelle de 17 000 Hollandais ne peut pas réellement traduire une tendance mondiale !