Atteindre l’orgasme est pour de nombreuses femmes, un véritable parcours du combattant. Rien qu’en France, une femme sur trois n’aurait pas joui lors de son dernier rapport, et 7 % ne l’aurait jamais connu ! Le peaking serait-il la solution à tous les problèmes sexuels ?
Avez-vous déjà entendu parler du Slow Sex ? Nous avions consacré un article à ce sujet il y a quelque temps de cela : Le Slow Sex, ou la nouvelle façon de se faire plaisir en couple. Pour les (heureuses) retardataires (vous verrez que le retard a du bon dans la pratique), cette manière de faire l’amour ressemblerait presque à de la méditation, s’il n’y avait pas pénétration !
Car le Slow Sex, et, par extension le peaking, sont des manières de prendre pleinement conscience de son corps, d’adopter des mouvements plus lents (selon les spécialistes en la matière, plus c’est lent, meilleur c’est) accompagnés de respirations propices, et s’arrêter sur ces sensations.
La technique du « peaking », retarder l’orgasme pour l’amplifier
Dans le « manuel » du Slow Sex, une technique se démarque. C’est celle du peaking (littéralement « atteindre un sommet »). Celles qui n’y ont pas vu la métaphore se demanderont ce que vient faire l’alpinisme là-dedans… Atteindre l’orgasme comme on atteint un sommet, une jolie comparaison, qui sous-entend aussi les difficultés (gravir l’Everest n’a jamais été de tout repos) de nombreuses femmes à jouir facilement lors d’un rapport sexuel.
Pourtant, avec le peaking, il paraîtrait que la tâche soit plus facile. Le principe ? Retenir l’orgasme (ou du moins, en contrôler la montée) pour décupler son plaisir.
Le peaking, une technique reconnue par les sexologues anglophones
Très en vogue au Royaume-Uni et aux États-Unis, la technique du peaking a été reconnue par les sexologues spécialisés dans le domaine de l’orgasme. Ainsi, selon le gynécologue américain Arnold Kegel (l’inventeur de l’exercice éponyme) ou la chroniqueuse sexo Tracey Cox, le fait de ralentir la cadence nous permettrait de mobiliser l’intégralité de nos sens et d’arriver à la pleine conscience sexuelle (quand on vous parlait méditation…).
Comment ça marche ?
Comment s’adonner au peaking de manière efficace ? En retardant la montée du plaisir quand elle commence à venir pour mieux contrôler son orgasme et réussir à le décupler. Mais avant tout, freiner ses ardeurs, apprendre à observer ses émotions et les sensations qui inondent son corps.
Pour cela, il ne faut pas griller les étapes et appliquer cette technique aussi aux préliminaires. Écoutez votre corps, ressentez les signaux qu’il vous envoie et faites durer le plaisir ! Et quand la montée orgasmique vous envahit, allez-y mollo, ralentissez le rythme et concentrez-vous sur cette sensation pour mieux la contrôler.
Bien sûr, un peu d’entraînement s’impose avant de devenir maîtresse de son plaisir. Mais on parie que le jeu en vaut la chandelle…
Et vous, connaissiez-vous la méthode du peaking, cette pratique inhérente au slow sex ? Partagez-nous votre avis en commentaire !