Comment faisait-on, avant l’arrivée de la cup ou du tampon ? Les anciennes protections hygiéniques étaient-elles les mêmes que celles que l’on connaît aujourd’hui ? Des techniques ancestrales pour se protéger des flux menstruels pour le moins étonnantes…
Les tampons et autres protections hygiéniques ne sont pas si vieux que ça. Les premiers tampax seraient nés en 1929, et resteront peu abordables pendant de nombreuses années. Comment faisaient donc nos ancêtres pour se protéger de leurs menstruations ? Voici quelques techniques insolites qui ont dû leur demander un minimum d’imagination…
1/ Des chiffons
Jusqu’au 20e siècle, de nombreuses femmes comptaient sur de simples chiffons, ou d’épaisses guenilles, pour absorber leurs règles. Et une fois le cycle terminé, elles passaient au lavoir pour nettoyer tout ça, en attendant la prochaine fois. Une absorption optimale pour un confort minimal…
2/ Des papyrus roulés
Du temps des Pharaons, les Égyptiennes auraient utilisé des papyrus humidifiés puis roulés pour former un tampon. Le papyrus étant une plante poussant naturellement en Égypte, il était utilisé pour de nombreuses utilisations.
3/ De l’herbe
Les Africaines et Australiennes auraient longtemps utilisé de l’herbe, tout simplement, pour se prémunir contre leurs cycles menstruels : elle pouvait être utilisée comme serviette hygiénique sous forme de bandage, ou comme tampon en enroulant des mottes.
4/ De la laine
Dans la Grèce Antique, de la laine de mouton aurait été utilisée par les femmes comme tampon de fortune, l’insérant comme tel à l’intérieur de leur vagin.
5/ De l’écorce de cèdre
Les Indiennes d’Amérique auraient longtemps utilisé des écorces de cèdre en guise de serviettes hygiéniques pour se protéger du flux de leurs règles. Un matériau qui, aussi dur apparaît-il, servait aussi comme couches pour enfants.
6/ Des éponges naturelles
L’éponge végétale, pas celle que vous utilisez pour récurer votre vaisselle, est en fait un véritable écosystème. Elle aurait permis à des millions de femmes vivant près des cotes, de s’en servir comme tampons, étant donné leur haut pouvoir absorbant. Cela dit, elles n’étaient pas sans risque pour la santé au vu des bactéries et autres champignons qu’elle pouvait contenir.
7/ De la peau de bison
Les femmes de la tribu Sahnish utilisaient de la peau de bison pour en faire des serviettes hygiéniques. Plus douces et malléables que l’écorce de cèdre, ces peaux subissaient auparavant un traitement décapant.
8/ Du papier
Dans le Japon Antique, les femmes auraient utilisé des rouleaux de papier en guise de tampons, qu’elles devaient changer environ dix fois par jour…
9/ Des poils de lapin
Le pelage de lapin aurait permis aux femmes de se protéger de leurs règles abondantes en s’en servant comme serviette hygiénique.
10/ Rien du tout
Dans l’Europe du 19e, de nombreuses femmes pauvres laissaient couler leur flux librement entre leurs jambes, pour plusieurs raisons. D’une, elles n’auraient pu s’offrir les services de protection dignes de ce nom, de deux, les seuls morceaux de torchons ou autres textiles leur servaient déjà pour se vêtir ou aux tâches de la maison.
Des pratiques anciennes pour remédier au manque protections hygiéniques toutes faites…
Et vous, quelles protections hygiéniques anciennes auriez-vous pu porter ? Quelles sont celles qui vous ont le plus étonnée ? Partagez-nous votre avis en commentaire ! Et pour aller plus loin, découvrez dans cet article, cette fille qui s’affiche sans tampon ni serviette pour réclamer le remboursement des protections hygiéniques.