Au 21e siècle, les femmes Saoudiennes n’ont pas le droit de voyager, de travailler ou de se faire soigner sans l’approbation écrite d’un tuteur… Un esclavage moderne qui donne envie de hurler au scandale.
Imaginez un peu que vous deviez demander l’autorisation (écrite) à votre conjoint ou à votre père pour vous faire soigner ces hémorroïdes qui vous gênent au plus haut point ! Impensable n’est-ce pas ? Ce serait affaire commune en Arabie Saoudite, seul pays du monde où les femmes n’ont pas le droit de conduire. Les femmes Saoudiennes ont bien de courage…
Les femmes Saoudiennes ne peuvent pas prendre leurs décisions elles-mêmes
Qu’elles aient 20 ou 65 ans, les femmes Saoudiennes ne sembleraient pas pouvoir prendre leurs propres décisions elles-mêmes : étudier, travailler, se faire soigner ou même établir leurs papiers d’identité, la loi mise en place par le roi ultra-conservateur Salmane impose que ces femmes prennent un tuteur, souvent leur mari, pour approuver leurs choix de vie.
Les dérives sont nombreuses. Une femme en prison pour quel motif que ce soit, doit en revenir à son tuteur pour se faire libérer. Si celui-ci n’est pas coopératif, la malheureuse peut rester croupir le temps qu’il lui faudra pour changer d’avis.

Trop c’est trop : une pétition en faveur des femmes saoudiennes voit enfin le jour
Une pétition a donc été lancée il y a quelques semaines par Aziza Youssef, une universitaire retraitée, pour qui cette loi est, comme pour de nombreux autres Saoudiens et Saoudiennes, une parfaite aberration, constituant « l’entrave la plus importante aux droits des femmes dans le pays« . Partie de Twitter, la pétition a déjà récolté 14 700 signatures, et prévoit d’être rapidement présentée au souverain. La liberté n’a pas de prix.
