Les femmes fontaine sembleraient auréolées d’un mystère de longue date. Déesses ou monstres en fonction de la civilisation, ce phénomène que l’on rapproche souvent à une éjaculation reste encore aujourd’hui tabou.
La rareté des femmes fontaine n’a fait qu’alimenter les légendes urbaines. À l’Antiquité, celles-ci étaient considérées comme des déesses aux pouvoirs magiques. Notre société moderne, elle, en a longtemps fait des « monstres », sujets à tous les fantasmes masculins. Qu’en est-il dans la réalité ?
Le phénomène de femme fontaine, qu’est-ce que ça veut dire, au juste ?
Loin des tabous et de la honte que ce phénomène peut susciter, la femme fontaine n’est pas si mystérieuse que ça. On la qualifie comme telle quand elle expulse un liquide lors d’un rapport sexuel. Ce liquide peut être plus ou moins conséquent en fonction des femmes (de quelques gouttes à plus de 100 ml). Il s’agirait en fait d’une sorte de mini éjaculation accompagnée ou non de contractions. Selon les dires des femmes fontaine assumées, le plaisir en serait décuplé.
Les femmes fontaine n’ont rien de plus que les autres
Nous serions toutes des femmes fontaine qui s’ignorent. En matière d’anatomie, rien ne nous distinguerait. Mais les femmes fontaine seraient minoritaires, du moins, elles seraient peu nombreuses à vivre l’expérience sans l’avoir recherchée. Selon plusieurs spécialistes, 75% des femmes expulseraient un liquide lorsqu’elles atteignent l’orgasme. Cela dit, la sécrétion est minime, souvent insuffisante pour s’en rendre compte. Ce ne serait d’ailleurs que 39,5% des femmes qui avoueraient ressentir cette éjaculation si particulière au moment fatidique.
Les femmes sont toutes des femmes fontaine, à condition de rencontrer le bon sourcier.
Jacques Salomé
Comment « lâcher les eaux » ?
Être une femme fontaine ne serait pas si compliqué, selon les dires de certaines initiées. Car ce phénomène serait plus lié à la confiance et l’abandon qu’à une spécificité anatomique. Une fois le lâcher-prise acquis, un peu de technique s’impose. Il est nécessaire avant toute chose de savoir identifier son point G. Pour le reconnaître au toucher, il s’agit d’une petite protubérance légèrement gonflée, de la taille d’une pièce de monnaie. Le point G se situe à quelques centimètres de l’entrée (4 environ).
Dès que vous sentez cette protubérance se gorger, stimulez-la plus activement. Avec votre main opposée, exercez une pression sur le mont de Vénus, cette zone située en avant de l’os du pubis. Cette compression devrait vous faire ressentir une légère envie d’uriner, qui devrait ensuite vous conduire au plaisir. Rassurez-vous si vous n’y arrivez pas du premier coup, le phénomène ne se maîtrise pas en une seule partie de jambes en l’air !
Et vous, avez-vous déjà entendu parler du phénomène femme fontaine ? Partagez-nous votre avis en commentaire ! Et pour aller plus loin, découvrez l’éjaculation féminine, ce phénomène tabou qui mène pourtant à une jouissance plus intense.
