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Un vaccin contre le papillomavirus et le cancer du col de l’utérus : quels risques ?

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©Manit Chaidee/iStock

Les risques de se faire vacciner sont-ils égaux à ceux de contracter une pathologie grave comme le cancer du col de l’utérus via le papillomavirus ? Retour sur les effets secondaires de ce vaccin féminin.

Vous avez sans doute déjà entendu parler, au moins dans la bouche de votre gynécologue, du papillomavirus (ou HPV), cette affection qui se repère grâce aux frottis. Son vaccin associé protège les femmes et adolescentes du cancer du col de l’utérus et des verrues génitales. Cela dit, nombreuses sont celles qui hésitent à franchir le cap. Et il y a de quoi. Retour sur cette injection controversée.

Le papillomavirus, un virus sexuel que le préservatif ne protège pas à 100%

Si vous avez le malheur de contracter le virus du papillomavirus (HPV), il y a de fortes chances pour que ce soit votre partenaire particulier qui vous l’ait refilé lors d’une partie de jambes en l’air. Ce sont en effet les hommes qui contamineraient les femmes lors de leurs relations sexuelles. Malheureusement, le préservatif ne protège pas à 100% du virus, la transmission pouvant se faire par simple frottement avec la partie génitale non couverte.

Sans vouloir vous affoler, l’évolution du virus peut donner lieu à un cancer du col de l’utérus (qui évolue très lentement, heureusement), de la gorge ou de la marge anale, et à une poignée de décès chez les personnes les plus faibles. Mais rassurez-vous, tout cela est facilement évitable grâce aux frottis.

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©LightFieldStudios/iStock

Un frottis tous les 3 ans pour anticiper

Le cancer du col de l’utérus est facilement évitable grâce aux frottis réguliers, à effectuer tous les trois ans à partir de 25 ans. Si vous êtes touchée, sachez que le taux de guérison des lésions précancéreuses est de 100%. D’où l’importance de ne pas rater ses rendez-vous.

Un vaccin contre le cancer du col de l’utérus existe

Depuis 2007, il existe plusieurs vaccins prévenant les risques de papillomavirus : le Gardasil, qui protège contre quatre souches de HPV, le Cervarix, contre deux seulement. Pour les jeunes filles de 11 à 14 ans, les résultats observés sont très bons.

Les pays d’Europe qui ont mis en place des programmes de vaccination en milieu scolaire ont constaté une diminution importante du nombre de lésions précancéreuses. Les vaccins présents sur le marché assureraient une protection à 70% des cancers du col de l’utérus, voire davantage pour les prochains.

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©Inside Creative House/iStock

Quels sont les effets secondaires d’un tel vaccin ?

Le vaccin contre le papillomavirus reste assez controversé. Car, comme tous, il possède des effets indésirables peu agréables, mais sans gravité apparente.

  • réactions locales lors de l’injection
  • fièvre
  • malaises (à plus faible raison).

De plus, le vaccin a longtemps été accusé d’avoir un lien avec certaines maladies auto-immunes. Mais une étude menée par l’ANSM et l’Assurance Maladie a démontré que sur 2, 2 millions de jeunes filles, aucune augmentation de la survenue de cette maladie n’a été observée. Seuls de rares cas du syndrome de Guillain-Barré (atteinte neurologique temporaire) pourraient être liés à ce vaccin. Renseignez-vous auprès de votre médecin pour plus d’informations.

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©Manit Chaidee/iStock

Et vous, que pensez-vous du vaccin contre le papillomavirus responsable du cancer du col de l’utérus ? Avez-vous déjà été vaccinée contre cette pathologie par le passé ? Avez-vous ressenti des effets secondaires ? Partagez-nous votre avis et votre expérience en commentaire !