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Condamnée à 20 ans de prison pour avoir avorté

en prison pour un avortement
Crédits photo : Capture Pinterest intégrée dans l'article

Si en France l’avortement est un droit non discutable, ce n’est pas le cas partout. Aux États-Unis, une jeune Indienne du nom de Purvi Patel aurait été condamnée à 20 ans de prison pour avoir pratiqué l’avortement… Un comble aujourd’hui.

En France, le refus d’autoriser le droit à l’interruption volontaire de grossesse constitue un délit puni de 2 ans d’emprisonnement, et passible de 30 000 euros d’amende. Les choses peuvent parfois s’inverser, et de manière totalement aberrante : aux États-Unis, Purvi Patel aurait ainsi été condamnée à 20 ans d’emprisonnement pour avoir avorté à l’aide de pilules illégales.

En prison pour un avortement ? L’IVG est pourtant une pratique autorisée aux États-Unis…

Aussi étrange que cela puisse paraître, les États-Unis, considérant pourtant l’avortement comme légal dans leur pays, auraient condamné une jeune Américaine d’origine hindoue à 20 ans d’emprisonnement. La jeune femme, issue d’une famille traditionnelle et très religieuse, aurait commandé des pilules sur internet pour interrompre une grossesse indésirable, dont on peut imaginer les conséquences au sein de cette famille stricte, n’autorisant pas les relations sexuelles en dehors du mariage.

Purvi Patel, une jeune femme condamnée à une peine de prison pour avoir pratiqué l’avortement

Elle aurait pu en rester là, mais malheureusement, les choses s’aggravent par la suite. Purvi doit se rendre de toute urgence à l’hôpital en raison de saignements qui n’en finissent plus, après ingestion des pilules. Elle avoue alors à la police avoir dû s’être débarrassée du fœtus de quelques semaines, dans une poubelle. Premier motif de condamnation, pour certains juges criant à l’infanticide, en plus du fait d’avoir commandé des pilules illégales.

Incarcérée depuis 2015, Purvi n’est pas en manque de soutiens virtuels

Incarcérée depuis plus d’un an, en 2015, Purvi a tout de même fait appel. Celle-ci devrait pouvoir être libérée dans les prochains mois. En attendant, elle est devenue sur la Toile un véritable symbole de la lutte pour l’avortement. Pages Facebook et Twitter, campagnes de soutien virtuelles, la jeune femme n’en demandait pas tant… Voilà qui fait chaud au cœur !

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