C’est un fait extrêmement rare qui s’est produit en Allemagne. Une jeune femme de 24 ans a trouvé la mort alors qu’elle se trouvait dans sa salle de bain, enfermée pour se masturber. Une activité sexuelle qui a entraîné une hémorragie méningée suite à la rupture d’un anévrisme cérébral. Un orgasme mortel, dans tous les sens du terme…
Cas de décès « insolite » pour cette jeune femme, pour qui la séance de masturbation a tourné au drame. Un anévrisme cérébral se produit lorsque la paroi d’une artère intracrânienne se dilate de façon anormale. Ici, c’est l’artère communicante antérieure qui s’est dilatée jusqu’à former un sac de 6 mm de diamètre. Durant cet orgasme mortel, la pression artérielle a brusquement augmenté, provoquant la rupture.
Un décès « insolite »
La scène se déroule lors d’une fête de famille. La jeune femme a été retrouvée par son compagnon après qu’il se soit inquiété de ne pas la voir revenir au bout d’une heure. Celle-ci avait abondamment vomi et gisait agenouillée sur le sol, où se trouvait son vibromasseur. Dans leur article paru en ligne dans l’American Journal of Forensic Medicine and Pathology, les médecins légistes allemands expliquent que la jeune femme souffrait de céphalées d’allure migraineuse peu de temps avant sa mort, probablement en rapport avec son anévrisme.
L’autopsie ne révèle pas de piste criminelle, peu probable au vu des circonstances… Pourtant, la piste n’a pas été totalement écartée du fait d’une relation amoureuse conflictuelle. Elle a cependant révélé que la rupture d’anévrisme a fait suite à une hémorragie méningée, c’est-à-dire une arrivée massive de sang dans les méninges.
Un cas rare
Il ne s’agit là que du second cas d’hémorragie méningée mortelle associée à une activité sexuelle. Celui-ci a été recensé dans les observations cliniques depuis 1985 en Allemagne. C’est en tout cas ce qu’a expliqué le Docteur Constantin Blanke-Roeser de l’Institut de Médecine de l’Université d’Hambourg. « On estime la fréquence de mort subite lors d’activités sexuelles entre 0,08 % et 0,6 % dans les séries autopsiques médico-légales. Mais il existe probablement un grand nombre de cas non rapportés du fait que les partenaires cachent les circonstances du décès. Et que le médecin s’abstient de le leur demander lors de l’examen post-mortem » conclut-il. Un orgasme mortel impressionnant, et non partagé, qui plus est…
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Source : biomédicales/blog