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PMA, quels enjeux ? À l’occasion de la Journée de la Femme, une soirée-débat s’invite le 11 mars à la mairie de Paris 

Manif femme Procréation Médicalement Assistée
©Amanda Hinault/Flickr

Dans le cadre de la Journée Internationale de la Femme, une soirée-débats sur le thème de la PMA (Procréation Médicalement Assistée) aura lieu le 11 mars 2020 à 18h à la Mairie du 3e arrondissement de Paris.

La Procréation Médicalement Assistée est un ensemble de pratiques cliniques et biologiques où la médecine intervient dans la procréation. Selon l’Agence de la biomédecine, un nouveau-né sur 30 est issu de la procréation médicalement assistée, ce qui représente 25 000 naissances chaque année (soit 3% des naissances au total en France).

La Fécondation in vitro est la technique la plus utilisée et représente « 70% des enfants conçus » par PMA. La FIV consiste à mettre en contact des ovocytes et des spermatozoïdes en laboratoire. Après fécondation, l’oeuf est transféré dans l’utérus de la femme. La PMA avec tiers donneur ne concerne que 5% des enfants nés d’une PMA : 4% avec don de sperme et 1% avec don d’ovocytes. La légalisation de la PMA pour toutes engendra de facto une augmentation relative des naissances avec tiers donneur en France.

La loi de bioéthique, réexaminée tous les 7 ans

Le 22 janvier dernier, le Sénat a voté l’article 1 du projet de loi autorisant l’extension de la PMA pour les couples lesbiens et les femmes célibataires. Les sénateurs ont en revanche annulé le choix, préalablement voté par l’Assemblée, de faire rembourser par la sécurité sociale la PMA aux couples lesbiens et femmes seules. Une deuxième lecture du projet de loi aura lieu à l’Assemblée au printemps. Le texte passera ensuite de nouveau entre les mains du Sénat. La nouvelle loi bioéthique ne sera définitivement votée qu’à l’été 2020. La France deviendra alors le onzième pays de l’UE à ouvrir la PMA aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires.

Une soirée-débat thématique sur les enjeux de la PMA

Organisée par l’agence Beecommunications, la soirée-débat «PMA : Quels enjeux ?» en partenariat avec le laboratoire GEDEON RICHTER, sera riche en sujets :

1/ PREMIER PANEL :

Que sait-on de la PMA ? Traitements (insémination artificielle, fécondation in vitro), prise en charge

Injections, ponctions, transferts, entre espoirs et déceptions… Comment améliorer l’accompagnement en préconception ?

2/ SECOND PANEL :

Bioéthique et filiation : quels changements ? 

La levée de l’anonymat du donneur, l’autoconservation d’ovocytes pour des femmes en âge de procréer, mais qui ne souhaitent pas d’enfant dans l’immédiat, recherches embryonnaires. Progrès ou réticences ?

Pour en débattre, des experts du monde médical, juridique, civil et associatif seront présents pour répondre aux questions. Parmi eux :

  • Le Professeur René Frydman, gynécologue spécialisé qui a donné naissance au premier bébé éprouvette en 1982 (Amandine).
  • Guy Cassuto, biologiste spécialisé (laboratoire Drouot).
  • Laurence Vanceunebrock, députée de l’Allier qui a eu deux filles par PMA.
  • Audrey Kermalvezen, juriste en droit bioéthique et co-fondatrice de « Origines ». À 29 ans, après s’être spécialisée en droit bioéthique, Audrey Kermalvezen apprend qu’elle a été conçue avec un tiers donneur. Elle défend l’accès aux origines. 
  • Isabelle Laurens, co-fondatrice de l’association « Mam’en solo ». Isabelle Laurens a eu une fille par PMA en Belgique. Également donneuse d’ovocytes, elle défend le droit d’être mère quand on est une femme seule. 
  • Un chercheur dans le domaine et le témoignage de plusieurs femmes en procréation médicale assistée.
Manif femme Procréation Médicalement Assistée
©Amanda Hinault/Flickr

L’inscription est libre, mais obligatoire. Merci d’envoyer un email à : conferencepma@gmail.com

Par Maya Meddeb, fondatrice et dirigeante de l’agence Beecommunications.

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