Voici quelques parades contre ces blancs qu’on n’affectionne pas particulièrement, et qui peuvent parfois paralyser la conversation !
Il y a des jours comme ça, où vous n’arrivez pas à briser la glace. Et restez de marbre face à votre interlocuteur, aussi pétrifié que vous. Et ce blanc qui arrive à grands pas vous terrifie encore plus. Pour ne pas y succomber, voici quelques astuces qui devraient vous aider. En espérant que votre partenaire fasse l’effort de rebondir assez longtemps pour engager une conversation passionnante, qui sait !
1/ Intéressez-vous
Si vous n’avez encore jamais rencontré votre interlocuteur, commencez par lui poser des questions sur lui, sur l’endroit où il vit, et autres questions d’usage. Les gens aiment en général parler d’eux. Espérez qu’il vous renvoie la balle.
2/ Aidez-vous des éléments qui vous entourent
Regardez autour de vous et voyez s’il n’y a pas un détail, un objet ou un paysage sur lequel parler. Vous êtes en pleine montagne ? Parlez des fleurs qui vous entourent, et demandez si votre interlocuteur les connaît.
3/ Posez des questions ouvertes
Une question ouverte commence en général par un « qui », « quoi », « quand » ou « pourquoi », et demande une réponse plus longue qu’un « oui » ou « non » catégorique, typique des questions fermées qui commencent par un verbe. Par exemple, préférez poser la question : « quel genre de livres aimez-vous ? », plutôt que : « aimez-vous les livres ? ». Soyez stratégique.
4/ Combinez des remarques générales à des questions ouvertes
Au lieu de simplement complimenter une collègue sur son sac, demandez-lui, en plus, où elle l’a acheté, par exemple. Cela aurait pour effet d‘alimenter la conversation. Ça donnerait : « J’adore ton sac, tu l’as acheté où ? » au lieu de « J’adore ton sac ! » « Merci ». Fin de la conversation.
5/ Bavardez
Le bavardage est une manière légère de parler sans aborder des sujets sensibles comme la politique, la religion ou les critiques d’une personne commune, sujets qui peuvent parfois fâcher pour de bon et mettre un frein à la conversation…
6/ Utilisez des mots sensoriels
Les verbes « voir », « sentir », « dire » ou « imaginer » par exemple, encourageraient les gens à continuer à parler : « Où vous voyez-vous dans un an », « racontez-moi… », « quel est votre sentiment sur… », « que pensez-vous de »…, etc.
7/ N’écoutez pas votre voix intérieure
Quand on se sent impuissante face à des blancs que l’on voit arriver à vitesse Grand V dans une conversation, on commence à s’inquiéter intérieurement de notre image, ne pas se sentir assez intéressante ou devenir très embarrassée. Cela arrive à tout le monde à un moment ou à un autre. Arrêtez de penser et agissez. Les pensées négatives ne feront qu’empirer les choses.
Les blancs ne sont pas une fatalité, et ils arrivent à tout le monde ; du moment qu’ils ne parviennent pas à paralyser votre conversation pour de bon, n’y portez pas plus d’attention !