Nombreuses sont les working-girls et autres addicts du travail qui sont au bord du burn-out. Même parfois sans le savoir. Retour sur cette maladie du siècle.
Dossiers qui s’accumulent, délais serrés, perfectionnisme ou pression monumentale, nombreuses sont les causes de burn-out. Mais quand le travail prime sur le tout le reste, qu’on angoisse en franchissant la porte du boulot ou qu’on bosse plus de neuf heures par jour, il y a matière à réfléchir… La crise de nerfs professionnelle n’est pas loin. Apprenez à en déceler les signes précurseurs pour l’éviter ou la soigner.
Qu’est-ce que le burn-out ?
En anglais, le mot burn-out (ou burnout) signifie littéralement « épuisement« . Cette exténuation professionnelle est d’abord causée par du stress, de la pression et une bonne dose de fatigue. Cette maladie des temps modernes affecterait 10 % des salariés ou chefs d’entreprise. Relativement difficile à déceler, elle reste mal diagnostiquée par les professionnels de la santé. Pourtant, elle peut avoir des conséquences non négligeables sur son état physique et mental.
Le burnout frappe majoritairement les profils qui occupent des postes à haute responsabilité. Ces obligations professionnelles qui s’accumulent finissent dans une angoisse maladive et un état de stress empêchant toute productivité. Cela dit, aucune fonction n’est à l’abri, quel que soit le domaine, et les occupants de postes à faible responsabilité peuvent aussi être touchés.
Quels sont les signes avant-coureurs d’un burn-out ?
Un burn-out ne se traduit pas de la même façon chez tout le monde. Au vu des signes précurseurs très variés, la difficulté d’un diagnostic clair s’explique. On peut en revanche être alertée par certains signes d’épuisement professionnel : sous-évaluation de son travail, manque de confiance en soi ou sentiment d’incompétence. Les personnes touchées en viennent à dénigrer leur travail, perdre leur motivation ainsi que l’envie d’aller bosser, tout en diminuant leurs efforts. Leur job devient une vraie source d’angoisse et une épreuve au quotidien. Il est aussi fréquent de souffrir de troubles du sommeil ou de dépression.
Comment un burn-out arrive-t-il ?
Même si la maladie est encore difficile à diagnostiquer, le burnout se traduit souvent par une surcharge de travail, une pression très forte ou un stress permanent qui peut éclater à tout moment. Des objectifs difficiles à tenir peuvent aussi être source d’épuisement professionnel. Au début, les signes avant-coureurs ne sont pas très évidents : on continue à être très engagée dans son travail au cours de la journée, faisant tout pour accomplir ses objectifs professionnels. Évidemment, on n’a pas conscience tout de suite d’en souffrir. Mais au fur et à mesure, cette affection va prendre le dessus sur sa vie privée et l’impacter. C’est alors que la peur de mal faire, d’être inefficace et l’anxiété qui en découle va faire son chemin…
Le burn-out, ça se soigne ?
Cette maladie professionnelle ne doit pas être prise à la légère. Comme pour les autres pathologies, il est important de la prendre en charge rapidement. Un arrêt de travail s’impose, et un suivi thérapeutique est vivement recommandé (psychothérapie). Des exercices de relaxation comme la sophrologie, la méditation, le yoga ou la thalassothérapie peuvent réussir à en venir à bout. À condition qu’ils soient envisagés sur le long terme. Le sport est aussi une bonne alternative, quand on trouve celui qui convient et nous fait du bien. Vous n’êtes pas sans savoir que certains libèrent un paquet d’endorphines ! Même chose pour les activités artistiques ou manuelles. Et cela va de soi, un sommeil d’au moins neuf heures est essentiel…
Et vous, avez-vous d’autres conseils pour éviter le burn-out ? Avez-vous déjà ressenti des signes de débordement professionnel sur votre lieu de travail ? Partagez-nous votre expérience de working girl en commentaire ! Et pour aller plus loin, découvrez ces 13 astuces bureau pour vous faciliter la tâche au boulot.